Traducere franceza romana text
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L’élan du tourisme mondial est né au début les années 60. Le tiers monde pauvre a pensé qu’il y avait une occasion à saisir : vendre ses paysages, ses climats ensoleillés, ses plages de sable fin, ses cultures exotiques. Il voulait recueillir des devises pour stimuler sa machine économique. Par ailleurs, on n’a jamais autant voyagé : gros avions à réaction, vacances programmées, étirées, agences de voyages à tous les coins de rues, jamais le monde, même lointain, n’a été aussi accessible. Malheureusement, 80% des touristes dans le monde sont originaires des pays industrialisés. C’est un "échange" à sens unique, car nous sommes plus au temps des explorateurs, missionnaires, pèlerins et autres poètes. Le voyage est devenu un produit, une affaire de marchands. Chaque année plus de soixante millions d’Occidentaux prennent des vacances dans un pays du tiers monde. ien dans les dépliants et les catalogues des organisateurs et promoteurs de ce tourisme multinational ne permet de soupçonner l’effroyable misère sévissant dans ces terres paradisiaques, ni la pauvreté absolue des hommes tenus à l’écart des grands circuits touristiques. Tout au long des pages, c’est l’exotisme caricatural et racoleur qui s'étale : couples bronzés allongés sur des plages désertes, blondes voluptueuses vous invitant à l’aventure au bord de la piscine d’un hôtel quatre étoiles, formules clichés pour vendre des terres de rêve, figeant des populations typiques, folkloriques et serviles. Ce tourisme de masse est-il au moins créateur d’emplois ? On constate que cette industrie n'occupe régulièrement que 5% de la main d’oeuvre, 10 à 15% en pleine saison, main d’oeuvre essentiellement semi-qualifiée et saisonnière. Il est temps de réfléchir sur la forme et la pratique de ce tourisme. Les entreprises touristiques transnationales imposent leur clientèle et leurs produits. Ces "tour-operators" organisent les circuits, les séjours, les croisières… Ils lancent les nouvelles destinations, créent les formules de vacances. On estime actuellement en France à plus de 2000 !es produits touristiques vendus comme des boîtes de conserve. Les pays d'accueil se plient d’autant plus aux exigences des fabricants de voyages qu’elles leur permettent de donner une image tronquée des terribles réalités et tristes quotidiennetés qu’endurent leurs peuples. Il revient à ces pays la mission de diversifier, inventer, devenir les véritables maîtres de l’exploration et de la découverte de leur terre par les autres. Peut-être alors le malentendu entre le visiteur et son hôte pourra-t-il s’amenuiser et faire place à une rencontre véritable, où le. touriste sera vu comme un invité et non comme un modèle à imiter ou un nanti à plumer devant lequel on se courbe … parce qu’on le méprise. Impulsul a turismului la nivel mondial sa născut la începutul anilor '60 . Lumea a treia săraci crezut că a fost o oportunitate : vinde peisajele sale , clima insorita , plajele sale cu nisip , culturi exotice . El a vrut să colecteze moneda pentru a stimula mașină economică . Mai mult decât atât , ea niciodată nu a călătorit mult : aeronavele de mare capacitate jet , vacanta programate , întins , agenții de turism peste tot pe străzi , lumea nu a fost chiar de la distanță atât de accesibil .
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Llan du tourisme mondial est n au dbut les annes 60. Le tiers monde pauvre a pens quil y avait une occasion saisir: vendre ses paysages, ses climats ensoleills, ses plages de sable fin, ses cultures exotiques.Il voulait recueillir des devises pour stimuler sa machine conomique.Par ailleurs, on na jamais autant voyag : gros avions raction, vacances programmes, tires, agences de voyages tous les coins de rues, jamais le monde, mme lointain, na t aussi accessible.Malheureusement,80% des touristes dans le monde sont originaires des pays industrialiss. Cest un "change" sens unique, car nous sommes plus au temps des explorateurs, missionnaires, plerins et autres potes. Le voyage est devenu un produit, une affaire de marchands. Chaque anne plus de soixante millions dOccidentaux prennent des vacances dans un paysdu tiers monde.ien dans les dpliants et les catalogues des organisateurs et promoteurs de ce tourisme multinational ne permet de souponner leffroyable misre svissant dans ces terres paradisiaques, ni la pauvret absolue des hommes tenus lcart des grands circuits touristiques. Tout au long des pages, cest lexotisme caricatural et racoleur qui s'tale: couples bronzs allongs sur des plages dsertes, blondes voluptueuses vous invitant laventure au bord de la piscine dun htel quatre toiles, formules clichs pour vendre des terres de rve, figeant des populations typiques, folkloriques et serviles.Ce tourisme de masse est-il au moins crateur demplois? On constate que cette industrie n'occupe rgulirement que 5% de la main doeuvre, 10 15% en pleine saison, main doeuvre essentiellement semi-qualifie et saisonnire.Il est temps de rflchir sur la forme et la pratique de ce tourisme.Les entreprises touristiques transnationales imposent leur clientle et leurs produits. Ces "tour-operators" organisent les circuits, les sjours, les croisires Ils lancent les nouvelles destinations, crent les formules de vacances. On estime actuellement en France plus de 2000!es produits touristiques vendus comme des botes de conserve. Les pays d'accueil se plient dautant plus aux exigences des fabricants de voyages quelles leur permettent de donner une image tronque des terribles ralits et tristes quotidiennets quendurent leurs peuples. Il revient ces pays la mission de diversifier, inventer, devenir les vritables matres de lexploration et de la dcouverte de leur terre par les autres. Peut-tre alors le malentendu entre le visiteur et son hte pourra-t-il samenuiser et faire place une rencontre vritable, o le. touriste sera vu comme un invit et non comme un modle imiter ou un nanti plumer devant lequel on se courbe parce quon le mprise.
Impulsul a turismului la nivel mondial sa nscut la nceputul anilor '60 . Lumea a treia sraci crezut c a fost o oportunitate : vinde peisajele sale , clima insorita , plajele sale cu nisip , culturi exotice . El a vrut s colecteze moneda pentru a stimula main economic . Mai mult dect att , ea niciodat nu a cltorit mult : aeronavele de mare capacitate jet , vacanta programate , ntins , agenii de turism peste tot pe strzi , lumea nu a fost chiar de la distan att de accesibil .Din pcate , 80 % din turitii din lume sunt din rile industrializate . Acesta este un " schimb " - un fel , pentru c suntem mai mult n momentul de exploratori , misionari , pelerini i ali poei .Excursia a devenit un produs , comerciani de afaceri . n fiecare an, peste aizeci de milioane de occidentali s ia o vacan ntr-o ar din lumea a treia .nimic n brouri i cataloage organizatori i promotori ai acestui turism multinaionale pentru a suspecta srciei abject rspndit n ara cereasc , sau oamenii srciei absolute inut departe de principalele trasee turistice . De-a lungul paginilor , este caricatur exotic i uor de reinut , care se raspandeste : cupluri tbcite culcat pe plaje pustii , blondele voluptoase v invita la aventura n piscina unui hotel de patru stele , formule cliee s-i vnd terenurile de vise , congelare populaii tipic , folclor i de sclavi .Turismul de mas este de cel puin creeaz locuri de munc ? Vedem c aceast industrie se ocup n mod regulat de 5 % din fora de munc , de la 10 la 15% n sezonul de vrf de munc mai ales semi - calificai i de sezon .Este timp pentru a reflecta cu privire la forma i practica turismului . Companii de turism transnaionale solicita clienilor lor i a produselor lor . Aceste " operatorii de turism " excursii organizate , excursii , croaziere ... Ei lansa destinatii noi , de a crea pachete de vacanta . Produsele turistice sunt vndute ca conserve Frana estimat n prezent la peste 2000 de ! . rile gazd ndoii n special cerinele productorilor de cltorie care s le permit s ofere o imagine distorsionat a teribile i triste realiti quotidiennets ndurat popoarele lor . Este misiunea de a acestor ri s-i diversifice , inventa , devin adevarati maestri de explorarea i descoperirea de ara lor de ctre alii . Poate c atunci nenelegerea dintre vizitator i gazda el va diminueaz i da drumul la o adevrat ntlnire unde . turistii vor fi vzut ca un oaspete i nu ca un model de a imita sau a promis s smulg nainte de care se ndoaie ... pentru c ne-am dispreui .
