BROSURA - Greseli Care Duc de La Candidoza La Afectiuni Grave
Sarcoïdose grave
Transcript of Sarcoïdose grave
A90 18e Congrès de pneumologie de langue francaise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014
et la biopsie ganglionnaire périphérique (9 %). Le diagnostic positifreposait dans les autres cas sur la conjonction d’arguments radio-cliniques et biologiques. L’enzyme de conversion de l’angiotensinesérique était élevé dans 88 %. Sur le plan thérapeutique, la sur-veillance était préconisée dans 42 % des cas, la corticothérapie dans55 % des cas et les antipaludéens de synthèse dans 3 %. La spiromé-trie demeure un outil important pour évaluer le retentissement de lasarcoïdose, et un élément de surveillance pour évaluer l’efficacitéde la corticothérapie.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.314
269Sarcoïdose systémique. À propos de18 casA. Migaou , S. Joobeur , I. Touil , S. Cheikh M’hamed , H. Mahou ,N. Skhiri , A. Ben Saad , R. Ben Jazia , H. Mribah , N. Rouatbi ,A. El KamelService de pneumologie, CHU F.B. Monastir, Tunisie
Introduction.— La sarcoïdose est une granulomatose systémiquede cause inconnue, de localisation essentiellement médiastino-pulmonaire et qui peut toucher plusieurs organes.Buts.— Étudier les caractéristiques cliniques, radiologiques, théra-peutiques et évolutives de la sarcoïdose systémique (atteinte deplus de deux organes).Patients et méthodes.— Il s’agit de 18 patients hospitalisés dans leservice de pneumologie du centre hospitalo-universitaire FattoumaBourguiba de Monastir entre 2001 et 2013.Résultats.— Il s’agissait de 16 femmes et 2 hommes, d’âge moyende 53 ans. Les plaintes révélatrices étaient dominées par les signesrespiratoires (55,55 %) et les signes généraux (35,29 %). La loca-lisation intrathoracique était présente dans 100 % des cas. Cetteatteinte était essentiellement stade II (50 % des cas). Les stades Iet II étaient retrouvés dans respectivement 33,33 % et 16,66 %descas. Les atteintes extrathoraciques, présentes dans 100 % descas, étaient dominées par l’atteinte cutanée (8 cas), oculaire(7 cas), nasale (3 cas), hématologique (4 cas), hépatique (3 cas), etgastrique (1 cas). L’abstention thérapeutique était décidée chez8 patients. Une corticothérapie orale seule était prescrite dans 9 casalors que l’association corticothérapie et immunosuppresseur étaitindiquée chez un seul patient. Une amélioration était notée chez5 malades et une stabilisation de la maladie chez les 13 autrespatients.Conclusion.— L’atteinte pulmonaire au cours de la sarcoïdose peuts’associée à d’autres localisations viscérales. Le pronostic vital estrarement mis en jeu et la corticothérapie est souvent efficace.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.315
270Sarcoïdose graveS. Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar ,N. Yassine , A. BahalaouiCHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
La sarcoïdose peut revêtir des aspects graves qui peuvent mettreen jeu le pronostic fonctionnel ou vital. Ces formes gravesrésultent surtout d’atteintes pulmonaires sévères, mais aussid’autres atteintes graves principalement cardiaques, neurolo-giques, rénales, hépatiques, ORL, ophtalmologiques et cutanées.Notre étude est rétrospective portant sur 86 cas de sarcoïdosegrave colligés au service des maladies respiratoires du CHU IbnRochd. La moyenne d’âge était 46 ans avec une prédominance fémi-nine (64 %) et 8 % de race noire. Tous les patients avaient uneatteinte thoracique. Elle était sévère dans 17 % des cas, repré-sentée essentiellement par la fibrose pulmonaire. Les localisationsextrathoraciques graves menacant le pronostic vital étaient notéesdans 10 % des cas : neurologique dans 4 %, hépatique dans 3,4 % et
rénale dans 2 %. Aucune atteinte cardiaque n’était décelée. Le pro-nostic fonctionnel était engagé dans 85 % des cas, lié à l’atteintecutanée dans 44 %, ophtalmique dans 23 %, ORL dans 18 % et ostéoar-ticulaire dans 6 %. Sur le plan thérapeutique la corticothérapiesystémique d’une durée minimale de 18 mois était indiquée dans84 % des cas. Elle était associée à une corticothérapie locale dans56 %, une oxygénothérapie à domicile dans 14 %, des AINS et antal-giques dans 8 % et des bêtabloquants dans 3 %. Les antipaludéens desynthèse étaient prescrits dans 16 %. L’évolution était marquée parl’amélioration dans 65 % des cas, la persistance des symptômes res-piratoires dans 17 %, l’apparition de complications de traitementou de corticorésistance dans 11 % et l’aggravation dans 7 %. Uneprise en charge multidisciplinaire est souvent nécessaire dans lesformes graves de sarcoïdose. Elle doit prendre en compte le rapportbénéfice/risque des options thérapeutiques.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.316
271Atteinte ORL au cours de la sarcoïdosethoraciqueH. Benjelloun , K. El Hachimi , N. Zaghba , A. Bakhatar ,N. Yassine , A. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,Maroc
La sarcoïdose est une granulomatose systémique affectant principa-lement l’appareil respiratoire. L’atteinte nasosinusienne est rare,et peut être révélatrice de la maladie. L’atteinte infracliniquedes glandes salivaires est fréquente et est présente histologique-ment dans près de 10 % des cas. Afin de déterminer la prévalencede l’atteinte ORL au cours de la sarcoïdose chez les patientsayant une sarcoïdose thoracique confirmée, nous avons mené uneétude rétrospective portant sur 24 cas de sarcoïdose avec atteinteORL associée à une atteinte thoracique, soit 27 % des sarcoïdosesthoraciques confirmées, sur une période de 19 ans (1996—2013),au service des maladies respiratoires. Il s’agit de 20 femmes et4 hommes, la moyenne d’âge est de 51 ans (24—61). La découverteétait fortuite dans 42 %. La symptomatologie était dominée par ladyspnée et la toux sèche, une parotidomégalie dans 2 cas, un syn-drome sec buccal dans 2 cas, une rhinite croûteuse dans 4 cas, unemuqueuse polyploïde des fosses nasales dans 1 cas, déviation sep-tale des fosses nasales dans 1 cas. La nasofibroscopie réalisée cheztous nos patients retrouvait des granulations nasales dans 8 cas.Les biopsies nasales concluaient à une inflammation granuloma-teuse tuberculoïde dans 6 cas seulement. La biopsie labiale faitedans 21 cas montrait un granulome épithélio-gigantocellulaire sansnécrose caséeuse dans 14 cas. Le blondeau scanner objectivait unesinusite maxillaire et comblement des cellules ethmoïdales dans4 cas. La corticothérapie systémique et locale était indiquée dansla majorité des patients. L’évolution était bonne dans la majoritédes cas. Il ressort de ce travail que l’atteinte ORL au cours de lasarcoïdose est rare, ce qui rejoint la littérature.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.317
272Sarcoïdose médiastino-pulmonaire : àpropos de 52 casN. Djami , N. Dermech , S. Khakha , R. Yahiaoui , A. Fissah ,R. AmraneCHU Bab El Oued, Alger, Algérie
Introduction.— La sarcoïdose est une granulomatose multisysté-mique de cause inconnue touchant avec prédilection le poumon etle système lymphatique et caractérisée par la formation de granu-lomes immunitaires dans les organes atteints.